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4. Architecture et Architecture d’intérieur

Le regard d’un utilisateur

Nous avons adopté 3D Turbo comme principal logiciel de DAO, pour la similitude que nous y avons trouvé entre la saisie sur ce logiciel et le travail à la planche. C’est un outil complet dont les bases sont rapidement accessibles à tous les membres d’une équipe.
Chacun utilise 3D Turbo selon son rôle dans l’agence.
Les concepteurs entament des recherches volumétriques, étudient la faisabilité des projets.
Les dessinateurs saisissent les avant-projets en 2D et utilisent le puissant mode cotation.
En cours d’étude les détails d’exécution sont développés en 2D pendant qu’une autre équipe prépare éventuellement un film d’animation sur le modèle 3D.
Ainsi sur un même projet, nous faisons intervenir simultanément plusieurs personnes pour aboutir plus rapidement à un produit fini complet et de qualité.”
— Thierry MAIRE – BDM Architecture.

Horizontalité ou Verticalité ?

Au-delà de l’impression immédiate que chaque fournisseur peut donner de son offre, il existe des critères plus fondamentaux qui conditionnent la relation à long terme qu’aura l’utilisateur avec son logiciel et dont découlent sa propre performance et sa propre productivité.

Le principal de ces critères est la typologie verticale ou horizontale du logiciel.

Logiciels Verticaux

La classe des logiciels verticaux comprend les logiciels de type spécialisé. Ces logiciels sont conçus pour que l’utilisateur retrouve le vocabulaire et certains automatismes typiques de son métier. Ils sont une automatisation des règles du métier.

Avantages
Les logiciels verticaux ont pour principal avantage de ne pas dépayser leur utilisateur. Connaissant la plupart des règles professionnelles de l’utilisateur, les logiciels verticaux proposent des fonctions quasi automatiques de production quotidienne normalisée.

Inconvénients
Le logiciel vertical étant conçu autour de fonctions – métiers prédéfinies, il est en règle générale peu capable de s’adapter à l’évolution du métier, et en pratique l’utilisateur s’aperçoit rapidement que son logiciel ne le suit pas dans ses idées créatrices.

Par ailleurs, les automatismes de production étant rigides par nature, tout besoin particulier ou ponctuel sortant de l’ordinaire ne peut être servi par ce type de logiciel. Prenons par exemple le cas d’un architecte des monuments historiques qui souhaite modéliser un bâtiment ancien aux formes généralement peu régulières.

Un logiciel vertical classique, équipé de fonction mur parallélépipédique ou d’éléments architectoniques habituels ne lui sera d’aucun secours !

Il en va de même pour les problèmes de modélisation de terrain, de mobilier…

Enfin, les automatismes des logiciels verticaux, conduisent rapidement à des redondances dans les données, ce qui alourdit considérablement et très rapidement les fichiers traités, limitant ainsi la taille des projets accessibles.

La productivité du logiciel vertical chute en général très rapidement avec la taille des projets, jusqu’à dépasser les temps de réalisation à la main.

Logiciels Horizontaux

La classe des logiciels horizontaux comprend les logiciels de type général.

Ces logiciels sont conçus pour permettre à l’utilisateur d’aborder ses problèmes par des méthodes généralistes, non spécialisées mais souvent spécialisables, en utilisant un langage global.

Ils ne connaissent pas ou très peu les règles professionnelles, du moins au départ.

Dans cette classe, se trouve 3D Turbo NT. La notion de mur n’y existe pas au départ. Mais il est possible de la créer et de la mettre dans une bibliothèque pour un usage répétitif, ce mur étant construit avec des éléments de plus bas niveaux qui sont également accessibles à l’utilisateur. Il en va de même des huisseries ou autres éléments architectoniques, ainsi que des sous-ensembles et composants dans l’industrie (visserie, composants électriques, pneumatiques,..). Le grand avantage est que ces éléments sont personnalisés et optimisés pour l’usage qu’on veut en faire, pour la région que l’on habite, etc.

Ces logiciels sont parfois dotés d’une capacité d’apprentissage et de mémorisation des règles.

Inconvénients
Les logiciels horizontaux n’ayant par nature pas de règle de comportement prédéfini, leur abord doit se faire de manière plus structurée. L’utilisateur devra apprendre les commandes élémentaires, acquérir des méthodes, assimiler le fonctionnement d’un outil nouveau et son arsenal de potentialités.

Avantages
La contrepartie évidente et immédiate de l’horizontalité d’un logiciel est son adaptabilité.

L’utilisateur adapte le logiciel à ses propres méthodes, comportements, région, etc.

Les règles et les objets propres à un métier peuvent être décrits au logiciel qui les mémorise.

Aucune contrainte ni aucune disposition constructive préfabriquée ne vient contrecarrer la créativité de son utilisateur, qui peut alors “modéliser” sans limite et créer ses propres objets.

Ceci est particulièrement important lorsqu’on traite l’espace (la 3D). La perception de l’espace est un phénomène intellectuel complexe et chacun en a une approche totalement personnelle. L’espace est perçu différemment selon les individus (parfois avec difficulté…). Imposer une méthode de perception et de manipulation de l’espace, c’est nécessairement “déboussoler” un grand nombre d’utilisateurs.

Il découle de l’horizontalité un certain nombre d’autres avantages évidents :
–  Les plans et documents sont le pur reflet de leur créateur, comme à la planche. La production ne porte pas la “patte” d’un logiciel.
–  Étant taillé par son utilisateur pour la classe de ses problèmes, le logiciel horizontal produit des fichiers optimisés, par conséquent, il peut traiter des projets de grande ampleur sur du matériel standard.
–  La productivité de l’utilisateur est immédiatement supérieure dès la phase d’apprentissage terminée.
–  L’utilisateur est garanti de pouvoir traiter tout problème nouveau ou inattendu, quelle que soit sa nature. Il s’ouvre ainsi un champ d’action commercial plus vaste.